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Des objectifs de construction et de réhabilitation maintenus
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Interview d’Hélène Schwoerer, directrice générale adjointe maîtrise d’ouvrage et développement

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Les projets que nous portons s'inscrivent dans la ville « dense » et doivent contribuer à la qualité du quartier.

Dans le contexte de crises, vos missions en matière de maitrise d’ouvrage ont-elles trouvé un sens nouveau ?

Si la crise sanitaire est venue bouleverser notre quotidien, très vite, elle a aussi mis en exergue le rôle important du logement social, celui bien entendu de loger mais aussi d’accompagner, de protéger. Les politiques que nous menons ne s’inscrivent pas dans la massification comme on l’entend trop souvent.  Au contraire nos équipes de la maitrise d’ouvrage prennent en compte les contextes spécifiques de chaque opération pour construire et améliorer de manière durable.

 

De même, nous prenons en considération les besoins des habitants, en mettant en place, si nécessaire, un accompagnement particulier, en étant à l’écoute, afin de répondre à leurs attentes, a fortiori dans ces moments de crise.

 

Vos objectifs s’en sont-ils trouvés impactés ?

Cette période a naturellement mis en évidence les difficultés quotidiennes d’un grand nombre de ménages pour vivre confiné, pour travailler, étudier, dans des petits logements de faible qualité. Mais cela nous a également conforté dans nos objectifs pour apporter un réel confort d’usage à nos logements en priorisant la surface, la lumière ou encore la qualité acoustique et thermique. C’est ce travail qui est mené sur l’ensemble des projets et permet également d’offrir des espaces communs et des locaux de service aux habitants.

 

Nous portons aussi le souci de créer des espaces extérieurs qui contribuent à la création d’îlot de fraicheur afin qu’ils aient un réel usage pour les locataires. Enfin, les projets que nous portons s’inscrivent dans la ville « dense » et doivent contribuer à la qualité du quartier, s’ouvrir à l’ensemble des habitants, des riverains. C’est pourquoi nous travaillons à l’activation des rez-de-chaussée avec la création de locaux dédiés à des associations, à des commerces de proximité ou encore à des centres de santé qui contribuent à améliorer le cadre de vie et inscrivent résolument notre démarche dans la ville durable.

 

Comment avez-vous organisé votre activité pendant cette période ?

Après les premiers temps d’incertitude, d’inquiétude, et les nombreuses questions auxquelles il a fallu répondre, très vite le collectif s’est structuré et s’est mobilisé. Les équipes se sont fédérées pour faire face aux urgences, sécuriser notre activité, en lien avec les partenaires, les entreprises, les habitants. Dès que les conditions de reprise ont été calées entre les acteurs du BTP et les ministères, les équipes de la maîtrise d’ouvrage ont travaillé à la reprise de chaque chantier. Pour permettre le redémarrage dans de bonnes conditions, en assurant la sécurité sanitaire de l’ensemble des intervenants, Paris Habitat a décidé de participer financièrement à la mise en œuvre de certains dispositifs comme les adaptations de bases vie, des EPI, ou encore des référents COVID.

 

Pour chacune des opérations, les conditions ont été adaptées et ont permis, comme pour les opérations de développement de l’offre nouvelle, d’être livrées en 2020. Bien entendu, la reprise des travaux de réhabilitation dans les logements a été plus compliquée mais les échanges avec les représentants des locataires ont permis de nous accorder sur les conditions d’accès aux logements des entreprises.